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Sous l'Œil du Québec, les paysages inondés de Tshishe Manikuan
Publié le 9 mai 2023 – Mis à jour le 28 juillet 2023
Date(s)
le 12 mai 2023
13h-13h45
Lieu(x)
MSH - 4 rue Ledru à Clermont-Ferrand
Vendredi 12 mai 2023 (13h-13h45)
Une présentation par Léo Chassiot, Université de Laval (Canada) Sous l'Œil du Québec, les paysages inondés de Tshishe Manikuan
Séminaire GEOLAB du 12 mai 2023, 13 H à 13H45
Situé au cœur du territoire boréal de la Côte Nord du Québec (51N), le réservoir Manicouagan doit
son surnom ‘l’Œil du Québec’ à sa forme annulaire qui résulte d’un impact météoritique daté de la
fin du Permien (214 Ma). Le paysage moderne fut révélé par la construction d’un grand barrage
hydroélectrique qui provoqua l’inondation de la vallée en amont et l’ennoiement de deux lacs situés
en périphérie du cœur de l’astroblème. Symbole de l’hydroélectricité, la construction du barrage
marqua l’affirmation politico-économique du Québec francophone. Elle signa toutefois la fin d’un
mode de vie pour les Innus de Pessamit, une nation autochtone dont le territoire ancestral et les
paysages culturels furent inondés par la construction de plusieurs infrastructures hydroélectriques.
Le séminaire présentera les paysages inondés et l’histoire quaternaire du lac Manicouagan à l’aide
des enregistrements morpho-sédimentaires incluant la cartographie bathymétrique multifaisceaux,
des levés sismiques basse et haute-résolution, et une sélection de carottes de sédiments. Ces
dernières apportent des éléments de précisions sur les impacts environnementaux associés à la
construction du barrage, les aléas naturels et la dynamique hydro-sédimentaire enregistrée sur la fin
de l’Holocène.
Salle 28, MSH Clermont
Situé au cœur du territoire boréal de la Côte Nord du Québec (51N), le réservoir Manicouagan doit
son surnom ‘l’Œil du Québec’ à sa forme annulaire qui résulte d’un impact météoritique daté de la
fin du Permien (214 Ma). Le paysage moderne fut révélé par la construction d’un grand barrage
hydroélectrique qui provoqua l’inondation de la vallée en amont et l’ennoiement de deux lacs situés
en périphérie du cœur de l’astroblème. Symbole de l’hydroélectricité, la construction du barrage
marqua l’affirmation politico-économique du Québec francophone. Elle signa toutefois la fin d’un
mode de vie pour les Innus de Pessamit, une nation autochtone dont le territoire ancestral et les
paysages culturels furent inondés par la construction de plusieurs infrastructures hydroélectriques.
Le séminaire présentera les paysages inondés et l’histoire quaternaire du lac Manicouagan à l’aide
des enregistrements morpho-sédimentaires incluant la cartographie bathymétrique multifaisceaux,
des levés sismiques basse et haute-résolution, et une sélection de carottes de sédiments. Ces
dernières apportent des éléments de précisions sur les impacts environnementaux associés à la
construction du barrage, les aléas naturels et la dynamique hydro-sédimentaire enregistrée sur la fin
de l’Holocène.
Salle 28, MSH Clermont