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Capital Environnemental

Publié le 12 novembre 2018 Mis à jour le 12 novembre 2018

Responsable : Laine Chanteloup

Membres permanents

C. Beaurain (PR), N. Bernardie-Tahir (PR), M. Chevallier (MCF), F. Cognard (MCF), J. Dellier (MCF), F. Richard (MCF), E. Reymbaut (MCF), E. Rouvellac (MCF), J. Linton (MCF).

Mots clés

Environnement – Représentations - Recompositions territoriales – Valorisation - Risques sanitaires - Mobilités

Éléments clés du projet d’équipe

L’équipe travaille sur la notion de capital environnemental, de ses représentations, des modes de gestion et des recompositions territoriales qui en découlent. Nous considérons le capital environnemental comme l’ensemble des caractéristiques de « nature environnementale » d’un territoire susceptibles d’être converties en ressources, richesses ou capital (économique, social, écologique, etc.) compte tenu des aménités (esthétiques, ludiques ou sanitaires, par exemple) et des enjeux (ressources extractives et biodiversité́ notamment) qu’elles peuvent respectivement proposer et constituer.

Les thématiques de recherche de l’équipe s’articulent autour de trois axes de recherche :

Axe 1. « Constructions et mobilisations du capital environnemental »

Axe 2. « Aménités environnementales et mobilités »

Axe 3. « Environnement et risques sanitaires »
 

Les principaux objectifs sont :

1. D’analyser la construction sociale et les formes d’instrumentalisation de l’environnement et/ou de la nature, ainsi que leur valorisation économique, en mettant en particulier l’accent sur les valorisations productives autres que touristiques. Les espaces bénéficiant d’un fort capital environnemental, en particulier du point du vue sanitaire, paysager ou ludique, exercent une forte attraction sur les populations.

2. D’étudier les mobilités liées aux aménités environnementales réelles ou supposées des territoires. Compte tenu de leurs spécificités, il a été convenu de distinguer les flux touristiques des autres types de flux migratoires.

3. D’approfondir la question des liens complexes unissant environnement, capital environnemental et risques sanitaires dans les processus de valorisation et dévalorisation des territoires. L’approche consiste à mettre en regard la mesure et l’analyse du risque sanitaire territorialisé (pollutions industrielles, pollutions cyanobactériennes, par exemple) avec la notion de capital environnemental.

L’articulation entre les deux fournit alors une clef de lecture originale de la perception et de la gestion (au sens large) du risque sanitaire au regard d’un certain nombre d’autres impératifs (développement économique, bien-être, qualité des paysages).